Mercredi 17 octobre
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C'était facile, le soir dernier, de dire que je réussirais à changer. Mais c'était encore plus dur de le réaliser. Pour commencer, j'avais fais un grand vide. J'ai déménagé et j'ai acheter une
grande maison. Un jardin, avec véranda, pisicine ect... J'avais aussi opté pour faire pousser beaucoup de fleurs, ainsi que des pommiers, cerisiers... Je me suis trouvé un travail, Je suis devenu
Ingénieur en immobilier. Mon père n'y croyais pas ses yeux, lui qui pensait que j'allais prendre sa succession à la tête de sa gallerie ! Je n'imaginais pas non plus avoir ce travail, mais je pense
avoir fait assez d'efforts comme ça ! Petit à petit..je reconstruisais ma vie...mais petit à petit.. Oh ! J'avais oublié.. J'ai oublié de vous dire...J'ai à présent vingt ans et ... que je suis
fiançé.
Je l'ai rencontré pour la première fois dans une agence immobilière. Il cherchait une maison et je lui ait proposé mon aide. Evidemment, il avait accepté avec joie, et d'autant plus que j'étais
content de l'aider. Il était plus grand que moi, cheveux très noirs avec des yeux marrons foncés. Quand on regarde son visage, on a l'impression que c'est quelqu'un de méchant, mais pas du tout,
quand il sourit, il montre toute sa gentillesse. On a commencé à faire connaissance, et il m'a dit qu'il était français et qu'il souhaitais s'installer ici. On s'entendait tellement bien que j'ai
fini par craquer. Je l'ai embrassé un soir et il ne m'a pas repoussé. Au contraire, il me rendait mes baisers et mes caresses. Lui, il était doux et sensuel, nos plaisirs duraient très
longtemps..mais c'était ça le meilleur. J'avais l'impression de n'avoir besoin que de lui dans ma vie. Quand je n'étais pas avec lui, il me manquait tellement que j'étais obligé de lui envoyer un
sms ou d'appeller sur son portable pour voir ce qu'il fait. Le pire, c'est qu'il ne s'en plaignait jamais. Il me disait qu'il ne se lassait pas de regarder mes messages et de me répondre au
téléphone. Et moi j'étais heureux. Finalement il co-habite désormais avec moi, et cela fait sept mois que je suis fiançé avec lui, et pour moi c'était ça, le bonheur.
Le travail aussi, ce n'était pas du gâteau, je me levais un peu tard pour y aller. Dix heures et demi, c'était beaucoup pour moi, moi qui dors huit heures par nuit. Lui il est toujours levé le
matin, avant moi. Il était accoudé à la fenêtre regardant les gens passer et les vieilles femmes promenant leur chiens.
-Tu es matinal toi.
Il me fixa, puis mis un doigt dans sa bouche. Il ne répondit pas, puis m'afficha un large sourire.
-Tu sais très bien que je me lèves toujours très tôt. me dit-il.
Je me servais tranquillement un verre de jus d'orange. Au moment ou j'allais le porter à ma bouche, il me chopa mon verre et le bu d'un trait et reposa le verre sur la table.
-Julien ! hurlai-je à son visage.
Il afficha encore une fois son large sourire, mais plus narquois et ironique.
-Rohh..c'est qu'un jus d'orange..
Il s'approcha de moi et lécha le long de mon cou jusqu'a mon oreille. Telle était la pression de ses caresses, je cédais de plus en plus et mes forces m'abandonnaient petit à petit. Bientôt je
lâcha pratiquement tout ce qui se trouvait dans mes mains et ma langue se retrouva dans sa bouche. C'était ça, je ne pouvais pas lui résister quand il m'attaque de cette façon.
-Retourne-toi, Danny..murmura-t-il à mon oreille.
-Tu veux me prendre là, maintenant ? Tu ne trouves pas que c'est trop pour le matin ?
-J'suis sûr que t'en meurs d'envie ! Alors retournes-toi et tais-toi !
J'adorais quand il était brute avec moi. Cela signifiait qu'il ne cédait pas à mes caprices.
Mes mains appuyés sur la table et lui derrière moi. Mon pantalon baissé jusqu'a mes cuisses et mes fesses en l'air devant lui. Il jouait avec mon anus en le titiliant avec un doigt tout en faisant
le tour. Il déboutonna son propre pantalon et sortis son pénis dréssé et bandé. Il fit mine de l'introduire et posa son gland sur mon orifice.
-Julien, pénètres-moi, j'en peux plus !
Il rigola.
-Et moi, j'adore te faire patienter !
Il continua ses petites caresses, mais plus poussées. Deux doigts étaient déjà à l'intérieur de moi et bougeaient en rythme avec mon bassin. Du liquide inconnu coulait de mon anus dilaté. Il
degoulait sur ma raie et s'étala par terre. Julien écarquilla les yeux.
-Tu mouilles du cul maintenant ? Tu ne me l'avais pas dit, chéri !
Je ne pus m'empêcher de sourire. Il m'embrassa tendrement et tout d'un coup, me pénétra brutalement. Mon cri ne ressemblait pas du tout à un cri, mais plutôt à un hurlement. Il mit ses mains sur
mes épaules et me donna des coups de reins violents et précis. Le liquide coulait de plus en plus et facilitait la rentrée et la sortit de son sexe en érection. Il faisait chaud, très chaud. Tout
ça durait longtemps, avec lui tout durait. On avait changé de position. J'étais sur lui et mes lèvres éffleuraient les siennes. Il m'entoura de ses bras et me colla à lui. Il accentua ses vas et
viens.
-Danny..je vais jouir..
-Ha..ha..ha...hmm...haaa..
-Hum..D'accord, j'ai compris ne réponds pas...dit-il.
Une vague chaude envahissait mes entrailles et degoulinait de moi. Je m'étendis sur lui et on respirait comme si on avait courus un cent mètres. Il me déposa par terre et prit ma main entre ses
doigts.
-Pourquoi c'est toujours aussi chaud avec toi ? me demanda-t-il.
-Parce que je suis en rut quand je suis excité, c'est tout.
-Tu étais comme ça avec les autres hommes ?
Son regard devenait sérieux.
-Un seul.
Il lâcha ma main.
-C'est qui, Dan ?
Je baissa mon regard par terre. Finalement, où que j'ailles, je ne peux pas l'oublier.
-C'était quand j'étais ado, j'suis tombé raide dingue d'un mec trop canon, et puis..ça c'est terminé rapidement.
Je lui fit un sourire, mais il me dévisagea. Mon sourire disparu. Il me tira jusqu'a lui et m'embrassa.
-Désormais, tu m'appartiens , tu comprends ? Ça me fait mal de parler d'un de tes exs, mais je sais pas ce qui me prends ! Je ne veux pas que tu m'abandonnes...
-Je n'ai pas l'intention de le faire..tu vois cette alliance ? Ça prouve tout..
Il regarda mon majeur et sourit.
-Je t'aime Dan, et ça ne changera jamais.
Il se mit à rougir comme un gamin. Il était adorable...
Après tout ce remue-ménage, je suis finalement allé à mon travail. J'étais fatigué par tout ce qu'on avait fait lui et moi ce matin. Pire, j'étais épuisé. Je suis rentré dans mon bureau, assis sur
mon fauteuil et j'ai fermé les yeux deux minutes. Le téléphone sonna.
-Oui ?
-Mr Denvers ? Vous avez un client qui souhaiterai s'entretenir avec vous.
Un client ? Qui ça peut-être ?
-Jane, faites-le entrer, dis-je.
-Bien, Monsieur.
Elle raccrocha et je défit ma cravate pour mieux respirer tellement il faisait chaud dans la pièce. La porte s'entrouvit et je vis l'ombre d'une personne connue. D'abord je n'y croyais pas et
ensuite je crus m'étouffer. Il s'installa sur le fauteuil et un sourire apparut sur son visage.
-Bonjour, Mr Denvers.
Sa voix et ses gestes ne m'étaient pas inconnus. Mes larmes faillirent couler, et je faillis me jetter à son cou.
-A..Allen..
On aurait dit une scène de meurtre, mais pourquoi est-ce que je ne me jetterais pas à son cou ? Pourquoi est-ce que je ne l'embrasserai pas ? Pourquoi est-ce que je suis bloqué dans mon fauteuil, à
respirer comme quelqu'un qui est proche de la mort ?
-Danny..tu as bien changé, continua-t-il. Je ne pensais pas que tu deviendrais..ingénieur et surtout te retrouver dans un bureau avec une cravate..et surtout..tu as un peu vieilli.. tu n'es plus un
gamin j'espère ?
Ha..
-Tu as bien raison , Allen. J'ai vingt ans. J'ai changé ma vie et j'ai réussi à m'en sortir. Et toi ?
-Pareil. Je suis toujours enfermé, mais j'ai le droit de coucher avec qui je veux. Avant ce n'était pas permis pour moi.
-J'aurais voulu que tu sois libre.
Il me fixa,attendant que je termine ma phrase. Ses yeux bleus perçants comme l'eau, toujours en chemise noire ouverte, avec cet air jeune..pourquoi je n'arrive toujours pas à lui résister même
encore maintenant ?
-Et avec les amours ? Je crois comprendre que tu es..marié ?!
-Non..juste fiançé.
-Qui c'est ? demanda-t-il.
-Il s'appelle Julien , il a vingt-deux ans. C'est un français, je vis avec lui.
-Oh..eh bien c'est un joli petit couple ça..il paraît que les français ont des grosses bites, c'est bien vrai ?
Mon érection fut sans retenue. Il pouffa dans sa barbe.
-Allen ! ...pourquoi tu dis ça ?
-Tu as toujours eu un petit faible pour les grosses queues, je le sais.
Une bosse s'affirmait de plus en plus dans mon boxer serré. Allen contrôlait tout, il avait le fouet et la carotte. Surtout que je ne supportais plus cette conversation, basée sur le sexe. Mais mes
joues empourprées étaient signes de mes faiblesses et de ma trahison.
-Il en a une grosse Danny ?
-Je..Eh bien, si tout veux tout savoir oui !
-Ça rentre ?... Dans ton petit cul serré ?
-ALLEN ! ÇA SUFFIT ARRETE DE JOUER AVEC MOI DE LA SORTE !!! JE NE SUIS PLUS UN GAMIN TU ENTENDS ÇA ????
Il parut pétrifié, puis il se leva. Il m'attrapa la joue et m'embrassa gouluement. Impossible de résister. Sa langue parcourait chaque recoin de ma bouche et ses dents mordaient mes lèvres
inférieures et supérieures. Il lâcha finalement prise et se rassit.
-On peut parler affaire maintenant ? dit-il avec un sourire en coin.
-Je parie que tu n'es pas ici pour parler de ça. Tu savais que j'étais ici , c'est tout.
-Exact..je voulais revoir ta petite tête toute mignone !
Je rougis involontairement.
-Danny..tu m'as vraiment beaucoup manqué..tu sais, moi je n'aurais pas supporter d'être loin de toi si tu m'avais fais ce que je t'ai fait subir. Mais une chose est sûr, je t'aime toujours, mais tu
es mieux avec un autre, cela se lit sur ton visage, c'est inévitable, et c'est mieux comme ça. Tu as réussit à grandir et reconstruire ta vie, alors tu peux continuer à vivre sans continuer de
penser à moi. Bonne chance, et surtout, Reste sage..
Il sortit de la pièce en me faisant un clin d'oeil. Il avait dit la dernière phrase avec perversité. Mais je le connaissais, c'était bien Allen.
Je me rassis sur ma chaise et referma les yeux. Je m'assoupis lentement par la fatigue.
Je rentrais à présent chez moi , toujours aussi exténué. Julien était assis et regardait la télé en pyjama.
-Salut, chéri. Quoi de beau ?
Il courut dans mes bras.
-J'suis fatigué. Je crois que je vais aller me coucher.
-Je viens avec toi..tu veux bien ?
Tout à coup, je regarda sa braguette.
-Hey, cochon , tu fais quoi ? fit-il en effleurant mes lèvres.
-Non, rien..c'est rien..
-Tu en as envie ?
-Non. On va se coucher ? Je ne suis pas trop d'humeur.
-Pas de problème, répondit-il.
Il me suivit dans la chambre. Couché sur mon lit, il me regardait me mettre nu. Il toucha ma peau lisse comme de la soie et descendit le long de ma raie.
-Tu m'excites trop comme ça..
-Non..
-Même pas une petite caresse ?
Il fit la moue.
Je m'introduis tout doucement dans la couette. Il enleva pratiquement ses vêtements en deux, quatre, six. Il caressa mes tétons chauds et durs, puis me coucha sur le lit. Il monta sur moi, s'en
m'enpaller et m'embrassa.
-Tu penses à quoi ? retorqua-t-il.
-Je t'aime. lui lançai-je à la figure.
-Moi aussi.
J'abandonna ma main dans la sienne et me laissa porter par toutes ses caresses. Bien que j'ai dit ne pas vouloir coucher, j'ai quand même cédé.
Mon regard se tourna vers la fenêtre. Je vis notre reflet dans la glace. Sur le visage de Julien, je vis l'ombre d'Allen. Dans mon esprit, au fond, j'étais sûr que je ne pourrais jamais
l'oublier.
/FIN/
Par Rain
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Publié dans : Illusion
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